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Des journalistes devant la justice... à cause de leur métier

Après, particulièrement, la promulgation du décret 54, plusieurs journalistes ont comparu devant la justice, généralement poursuivis pour avoir exercé leur profession.

C'est dans ce contexte, que le correspondant de Mosaïque FM, Khalifa Guesmi, a comparu, ce lundi 15 mai 20253, devant la Cour d'appel de Tunis, sur fond de la publication d’un article sur le démantèlement d'une cellule terroriste.

Guesmi est accusé d’avoir "divulgué intentionnellement l'une des informations relatives aux opérations d'interception, d'infiltration, de surveillance de données sécuritaires".

Pour sa part, le journaliste Walid Hamrouni a été convoqué par les unités de la brigade de Tebourba (gouvernorat de la Manouba), pour de prétendues menaces contre un agent de police à l'hôpital de la région, alors qu'il ne faisait que son travail journalistique.

Idem pour les journalistes Monia Arfaoui, Mohamed Boughaleb et Amine Dhbaibi qui comparaîtront, demain mardi, devant la justice, à la suite d' une plainte déposée à leur encontre par le ministre des Affaires religieuses.

Dans cette optique, il convient de rappeler que le journaliste et directeur de la radio Mosaïque FM, Noureddine Boutar, est en prison depuis trois mois, sans grief révélé.

A cet effet, le président du Syndicat des journalistes, Yassine Jelassi, a souligné que le métier de journaliste est devenu très pénible, dans des conditions sont de plus en plus difficiles.

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